*Message simpliste et même contradictoire des Religieux togolais…*
D’autant plus que la Conférence des Évêques Togolais, CET, condamne les candidatures portées par des partis politiques togolais, légitimes, dont c’est la vocation plus que celle des religieux de faire politique à leur manière et à leur statut. Et en même temps, le CET appelle à des élections apaisées…
À ma connaissance, aucun acteur politique togolais, sérieux, n’a cessé d’appeler aux réformes préélectorales de toutes les sortes. Tous, ils n’ont fait qu’appeler à des réformes sur réformes. On peut tout reprocher aux partis politiques de l’opposition togolaise, mais pas d’avoir oublié d’appeler aux réformes institutionnelles, constitutionnelles et administratives propices à des élections saines.
Je comprends d’autant mal cette tendance perverse, à la togolaise, qu’il faut toujours commencer par taper sur la tête de la victime pour finir par caresser, par ne caresser que le coupable. Il m’est d’un illogisme désuet et un brin absurde que de toujours reprocher aux partis politiques de l’opposition de faire de la politique en désignant leur candidat, tout en étant dans des demandes pour des réformes politiques conséquentes. *Serait-on moins patriote parce que responsable de parti politique?* Rien n’est moins sûr au Togo, à moins que l’on appartienne à la vague restante des dénigreurs patentés qui sévissaient il y a quelques mois encore…
Ça devient la marque d’une togolaiserie nouvelle que de toujours refuser à aller à l’essentiel à chaque fois que nécessaire. Les religieux n’ont qu’à bien faire la religion, ne serait-ce que supporter le vieux Mgr Philippe Fanoko KPODZRO… Et, ce devrait être une très bonne chose… Déjà…
De toutes les façons, religieux, société civile ou politiques, nous voulons des résultats. Et au Togo, les résultats ont un nom très clair : l’alternance politique.
Merci
*PSA*
[22 novembre 2019]