Marche pacifique de CAP 2015 sauvagement réprimée à coup de matraques et gaz lacrymogène
par le Régime RPT/Unir
Les populations de Lomé et ses environs ont répondu massivement, ce vendredi 21 novembre 2014, à appel des leaders de Combat pour l’Alternance Politique en 2015 ( CAP 2015) pour exiger les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales préconisées par l’Accord Politique Global (APG) signé en 2006, au lendemain de la présidentielle de 2005 qui a entraîné plus de mille morts et des centaines de milliers de réfugiés. C’est pour éviter un tel drame en 2015 que CAP 2015 exige les réformes politiques avant toute élection au Togo.
Malgré les menaces, les intimidations, les contre-manifestations, la mise en état de siège de tout le pays, avec présence massive des forces de l’ordre et de militaires en armes de guerre, les populations sont sorties très nombreuses, décidées à crier haut fort leur ras-le-bol de ce régime autocrate, RPT/UNIR, qui régente le Togo d’une main de fer, depuis cinquante ans. Un régime qui ne connaît que les mensonges, les fraudes électorales, l’arbitraire, la violence, la répression, pour se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple souverain.
Dès 8h du matin, c’est par dizaines de milliers que les populations togolaises ont pris d’assaut le carrefour de Bè-gakpoto et la rue menant au marché de Bè. Après, plus de trois heures de marche, les forces de l’ordre ont choisi de réprimer les populations aux mains nues, avec une violence inouïe, à coups de matraques et grenades lacrymogènes. On dénombrera quatre blessés dont deux graves. On apprendra dans la soirée, l’arrestation à son domicile, de Monsieur Nayo, secrétaire national à la sécurité de l’ANC, ainsi que celle de nombreux jeunes militants et sympathisants. Véritable rafle organisée pour museler le peuple.
Jean-Pierre FABRE, Chef de file de l’opposition et candidat unique de l’opposition, à la tête d’une délégation de CAP 2015, rencontre ce matin à 11h, le chef de l’Etat. La délégation entend bien exprimer sa condamnation et son indignation face à cette situation.