Le fils à papa fait reculer le Togo de “100 ans en arrière”

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Le fils à papa fait reculer le Togo de “100 ans en arrière”

Gnassingbé Eyadéma avait prédit que le Togo reculerait de 100 ans en arrière. Cette prophétie, son fils, Faure Gnassingbé est en train de la réaliser. Le Togo des Gnassingbé est le dernier wagon du train dans la sous-région. Et dans tous les domaines. Pendant que tout autour de nous, tout change, tout évolue positivement, le Togo lui, ne cesse de se sous-développer allègrement. Les Togolais sont aujourd’hui dans l’impasse totale, en piteux état de misères politique et matérielle, la risée du reste du monde et pris en otage par le régime Gnassingbé et ses structures démocraticides dont l’Assemblée nationale mouton qui vient de rejeter les réformes politiques devant permettre au Togo d’entrer dans le concert des nations démocratiques et civilisées. Balisant ainsi l’autoroute au fils du père pour une présidence à vie contre la volonté du peuple togolais. Atteint par la boulimie du pouvoir, la seule préoccupation de l’homme “Faure” de Lomé est de demeurer éternellement au pouvoir, nageant à contre-courant du vaste mouvement démocratique mondial. Le bien-être et le bonheur des Togolais au nom de qui il prétend gouverner étant le dernier cadet de ses soucis. En tout cas, c’est parti encore pour 40, voire 50 ans de dictature implacable, de misère, dans un pays destiné à être l’or de l’humanité et que le clan Gnassingbé est en train de détruire.

            Faure Gnassingbé vient de prouver à la face du monde qu’il n’adhère pas aux principes démocratiques. On ne le dira jamais assez, le Togo est le seul pays dans la sous-région –hormis le Burkina Faso, un autre cas social- où l’alternance politique est en souffrance; le seul pays dans la communauté Uemoa à ne pas avoir une limitation du mandat présidentielle; le seul pays dans l’espace Cedeao à ne pas avoir une élection présidentielle à deux tours. On peut multiplier les exemples à fois. De tristes records qui font la singularité du Togo et dont le fils du père semble se satisfaire.

            Pour paraphraser Paul Heutching, “le Togo de Faure Gnassingbé, le grand corps très malade, cette “corruptocratie”, est un véritable concentré de tous les maux (corruption, pseudo-Etats bandits, insouciance totale de la responsabilité quand on gouverne, mal-gouvernance chronique, népotisme, tribalisme, pillages économique et des deniers publics, présidentialisme à vie et dynastique, antipatriotisme des gens du pouvoir, patrimonialisation de l’Etat et tout le reste, trahison de l’espoir et l’avenir des peuples, etc.) dont l’Afrique et les Africains souffrent mortellement aujourd’hui”. Tout est dit.

Liberté N° 1730 du 02 juillet 2014