190.000 SACS DE RIZ TOXIQUE VONT ETRE DEVERSES SUR LE MARCHE TOGOLAIS
Lorsque dans un Etat, des personnes, en raison de leur promiscuité avec le président deviennent plus royalistes que le roi, il y a de bonnes raisons de s’inquiéter. Et si la première autorité reste effacée devant toutes les dénonciations faites sur les comportements de ses proches, il ya mal en la demeure et ce sont les pauvres citoyens qui en pâtissent. C’est ce qui risque d’arriver dans ce nouveau dossier qui emballe encore une fois cette maîtresse du Président, Julie Beguedou. Son nom est encore collé sur ce navire qui est actuellement en train d’être déchargé au port autonome de Lomé et qui transporte du riz contenant un produit hautement toxique. Les résultats d’inspection qui ont démontré la nature dangereuse de ce produit de grande consommation n’on pas découragé cette dame. Et bientôt on risque de connaître une pandémie en série si les autorités togolaises laissent Julie Beguédou déverser les 190 milles tonnes de ce riz sur le marché.
C’est elle qui était le cerveau de ce projet de Riz Faure 2010 déversé sur le marché pour la cause de la campagne à celui qu’elle brandi quotidiennement comme son mari, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé. C’est elle qui a refusé de payer les taxes douanières sur ses produits, obligeant la douane togolaise a mettre sous scellé ses magasins pour non paiement de droits de douanes. C’est encore elle qui était la pomme de discorde du projet de combat contre la vie chère et qui s’est vue attribuée tout le marché de riz et autres denrées devant la colère des autres commerçants. Ce dossier précipitera le départ du Ministre Kokou Gozan du commerce et de la Promotion du secteur privé. C’est encore et toujours elle qui a réussi, par la pression et le chantage à ravir les centaines de milliers de tonnes d’engrais au mépris d’autres fournisseurs. C’est toujours elle qui est vivement interpellée par son père qui l’accuse de l’avoir méprisé et marginalisé malgré sa position auprès du Chef de l’Etat et qui a même interdit que celui-ci s’occupe de son père qui vit aujourd’hui dans la désolation totale. Chrétienne fervente des assemblée de Dieu, elle se réfugie derrière l’étiquette de cette église pour commettre des forfaits, pas des moindres. Elle, c’est Julie Beguédou, peu instruite, mais richissime commerçante importatrice du riz et autres denrées alimentaires avec la marque Elisée Cotrane comme société. Elle fait encore parler d’elle depuis le 08 aout dernier au port de Lomé. Elle importe actuellement une gamme de riz, déjà baptisée riz de la mort puisque contenant un produit hautement toxique. Malgré les expertises qui n’autorisent pas ce produit à la consommation, le produit est en train d’être débarqué et va être déversé sur le marché pour créer, si on n’y prend garde une véritable hécatombe.
Un produit hautement toxique.
Le riz en vrac de la cargaison 9501T000, équivalent de 190.000 sacs de 50 kg a été transporté par le navire VANASSA C. dans le fonctionnement normal de manutentions, tout produit débarqué est inspecté par plusieurs services afin de déclarer sa qualité. C’est ce qui a été fait normalement sur le bateau Vanessa et la surprise a été désagréable. Le riz était couvert en sa surface par des produits de fumigation, un produit appelé FUMITOXIN, une matière hautement toxique qui était directement jetée sur les grains de riz.
Le Fumitoxin est un produit disponible en comprimés et en gélules mais qui possèdent des principes actifs produits par des phosphines d’Aluminium. Le gaz phosphine est hautement toxique pour les insectes, et tout autre être vivant. Les insectes ont juste quelques secondes pour survivre au contact de ce principe actif. Les humains ont moins de trois minutes pour résister à la phosphine. Des experts en chimie ont confirmé que le taux de toxicité est multiplié par 10 lorsqu’il se met zen contact avec la chaleur, or, ce riz est conservé dans des conteneurs qui produisent une température supérieure à celle produit par l’organisme humain. Une autre substance contenue dans ce produit laissé planer encore la mort sur ce riz importé. Du carbonate d’ammonium qui dans sa réaction chimique libère du dioxyde de carbone communément appelé du gaz carbonique également toxique à l’organisme.
Ce qui revient à dire que le riz qui est débarqué par le navire Vanessa est impropre à la consommation et devrait être automatiquement rapatrié. C’est d’ailleurs l’observation faite par les inspecteurs qui sont des agents du service phytosanitaire venus inspectés la cargaison en question. Mais curieusement, contre toute mise en garde, le riz en vrac se débarque actuellement au Quai 3 du Port Autonome de Lomé.
Il va être mis en sac ou livré à des grossistes et autres commerçants qui vont se charger d’empoisonner la population avec ce riz. Une affaire qui devrait attirer l’attention des autorités du pays.
La responsabilité de l’Etat face à la pression de Julie Beguedou
D’après tous les documents de manutentions, la marchandise est destinée à dame Julie Beguedou. Ce riz selon les uns est destiné à sa propre commercialisation. Mais d’autres sources indiquent que c’est dans le cadre d’une opération discrète de lutte contre la vie chère engagée par le gouvernement qu’il a été accordé à la société Elisée Cotrane le marché de riz. Nouvelles anomalies dans les attributions de marché à approfondir. Mais dans tous les cas, ce riz est destiné à la consommation et si les autorités togolaises, malgré le constat de sa toxicité prouvée par les agents du service phytosanitaires acceptent de mettre ce riz sur le marché pour en plus permettre une grande consommation à travers l’opération contre la vie chère, il sera conclu un homicide massif volontaire organisé avec la complicité de l’Etat.
Dans ce cas, tous les départements qui ont compétence à suivre ce dossier seront interpellés. D’abord, les autorités portuaires qui auront fermé les yeux sur ce riz jugé dangereux à la consommation, les autorités douanières qui n’auront pas joué leur rôle dans la vérification de la qualité de ce produit avant son arrivée sur le territoire togolais et aussi le ministère du commerce, celui de la sécurité et de la protection civile, et pour couronner le tout, le ministère de la santé.
Faure Gnassingbé indexé dans cette affaire
Dame Julie Beguedou a toujours brandi comme menace en cas de non exécution de ses décisions le label Faure Gnassingbé. Il est vrai, le chef de l’Etat ne sera pas toujours là pour mettre la pression sur les partenaires à cette dame qui clame à tout bout de champ qu’elle est la femme méritée du président. Mais ce qui est aussi vrai est qu’elle arrive par des moyens, sournois les uns que les autres à neutraliser ceux qui auront été obstacles à ses désidératas. Ils finissent par payer d’une façon ou d’une autre la désobéissance à la « vraie première dame » (selon elle-même). Dans nos investigations, nous avons été informés qu’elle a encore une fois brandi le nom du Président pour exiger que la marchandise de suicide collectif soit débarquée. Ce qui laisse tous les agents perplexes face à un dame qui fait même fi des recommandations sur des produits qui sont considérés comme toxiques pour les consommateurs.
A travers ce nouveau rebondissement dans les affaires de Julie Beguedou, il ya lieu de se poser des questions sur le Riz Faure 2010 qui a été objet de campagne pour l’élection de Faure Gnassingbé. Car selon les spécialistes, il y a des produits toxiques qui au lieu de tuer immédiatement comme celui contenu dans le riz actuel ont des effets lents, dont tuent le consommateur à petit feu. Est-ce dire que tous ceux qui ont consommé le riz Faure 2010 seraient en train de mourir à petit coup ? Nos enquêtes se poursuivent.
Carlos KETOHOU
L’Indépendant Express N° 177 du 16 août 2011