Dans le cadre de sa tournée nationale, la délégation du Bureau national de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) conduite par son Président, Jean-Pierre Fabre était dans les préfectures de la Kéran et de l’Oti, le jeudi 15 décembre 2011.
A Kanté, à Gando comme à Mango, l’accueil a été chaleureux. Partout, femmes, hommes, enfants, jeunes et vieux se sont pressés massivement autour des lieux des meetings pour voir et écouter celui qui porte désormais, à leurs yeux, l’espoir de tout un peuple. L’espoir du changement, du véritable changement.
Partout, en lamba, en gangam et en tchokossi, les populations ont scandé en chœur : « changement, changement, changement…». Partout, ce sont les populations, elles-mêmes qui ont donné l’explication du logo de l’ANC, notamment la représentation des nombreuses chaînes qui entravent le peuple togolais depuis de longues décennies. Partout, elles sont persuadées que seul le changement, le véritable changement pourra résoudre les multitudes de problèmes qui assaillent chaque jour le Togolais. Le véritable changement et non le changement de nom d’un parti politique. Un parti politique, qui de longues années durant, a systématiquement et méthodiquement détruit et ruiné notre pays, tant sur le plan humain qu’économique et l’a plongé dans une misère noire.
A chaque étape, le Président National de l’ANC a appelé les populations à se prendre en charge, à prendre leur destin en main et à dire non au régime RPT qui l’oppresse :« Personne n’est au-dessus du peuple à part Dieu L’homme ne doit donc pas avoir peur d’un homme. Il faut résolument refuser l’arbitraire et l’oppression. »
En guise d’exemples des nombres violations de la Constitution et des lois de la République ainsi des graves atteintes aux droits de l’homme, Jean-Pierre Fabre a rappelé les circonstances dans lesquelles quinze ordinateurs et les fiches de résultats du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) avaient été saisis en mars 2010 par la gendarmerie, à la demande d’un candidat malheureux qui s’était autoproclamé élu. Il a également rappelé comment, en 2007, lors des législatives, le RPT avait obtenu 50 députés avec 900 000 voix pendant que l’opposition parlementaire, avec 1 200 000 voix, n’obtenait que 31 députés. La condamnation du gouvernement togolais, pour violation des droits de l’homme de 9 députés de l’ANC, par la Cour de Justice de la CEDEAO et les interprétations acrobatiques et scandaleuses de cette décision par le régime RPT ont été également évoqués.
Ce que nous pouvons retenir de ces trois jours de meetings à travers les préfectures, c’est que les populations du « Nord » attendent avec impatience le changement et se mobilisent pour barrer la route à ceux qui veulent, au détriment des populations togolaises, se maintenir au pouvoir à tout prix.
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