En quoi Faure est-il encore utile aux Togolais ?

 

« La récente démission du Premier ministre et du gouvernement se situe exclusivement dans le cadre de la nouvelle dynamique que le chef de l’Etat entend insuffler au dialogue… et vise à associer à la gestion des affaires publiques, l’ensemble des forces vives et des courants représentant la classe politique togolaise », lit-on dans un communiqué conjoint des services de communication de la Présidence de la République et de la Primature.

            On comprend dès lors que c’est Faure qui a demandé à Gilbert Fossoun Houngbo de quitter la Primature à la suite de la gestion scandaleuse des manifestations du Collectif « Sauvons le Togo ». Cela suppose que M. Gnassingbé doit travailler à détendre le climat socio-politique. Malheureusement, ce n’est pas du tout le cas. Pendant que Faure reçoit une partie de l’opposition pour des consultations en vue de la formation du gouvernement, il envoie ses argousins séquestrer Jean-Pierre Fabre à son domicile pour l’empêcher de prendre part à la marche hebdomadaire du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC).

Pour M. Fabre, les violences à son domicile le samedi dernier sont d’une rare intensité. Des portes de sa résidence sont caillassées, plusieurs militants de l’ANC blessés ainsi que des arrestations. Des informations qu’un certain officier de police N’Sougan tente de démentir. Cette situation montre combien Faure est sournois et adepte de double langage. Dans un climat socio-politique aussi délétère, l’ancien président du RPT continue de souffler sur les braises.

Il n’est pas superfétatoire de rappeler qu’un président de cet acabit  est inapproprié et indigne de diriger les Togolais. Il est temps que Faure sache qu’il a en partage le Togo avec six millions d’âmes et qu’il cesse de les mettre en danger à   travers ses pratiques rétrogrades et  primitives. Il lui revient de créer une  atmosphère propice pour le mieux vivre ensemble au Togo. Autrement, il est non seulement inutile mais aussi et surtout nuisible au peuple.

Le Correcteur N° 359